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À propos du projet

À l'approche de la prochaine élection présidentielle, les jeunes Américains se mobilisent plus que jamais. 

Quatre ans après l’élection de l’ex-homme d’affaires, Donald Trump, à la plus haute fonction des États-Unis, le poste le plus convoité du pays est remis en jeu. C’est sans surprise que Donald Trump est de nouveau candidat à sa propre succession. 

 

Du côté démocrate, après de multiples abandons, deux candidats étaient encore en lice dans la course à la présidentielle de 2020 : Bernie Sanders que les sondages annonçaient favori, et Joe Biden. Mais en mars dernier, Bernie Sanders décide lui aussi de jeter l’éponge et annonce le retrait de sa candidature laissant ainsi Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, se présenter face à Donald Trump. 

 

"Les hommes politiques ne font pas attention à nous", lançait en 2017, Tyler Ruzich, 17 ans, candidat au poste de gouverneur dans l'Etat du Kansas. Les années passent mais les choses semblent ne pas changer. Les candidats, tous aussi âgés les uns que les autres - plus de 70 ans en moyenne - amènent à s’interroger sur la place des jeunes Américains en politique et leur représentativité. Où sont les jeunes ? Se sentent-ils représentés ? Que pensent-ils de la politique américaine ? S’en désintéressent-ils ? Si oui, pourquoi ? Comment abordent-ils l’élection présidentielle prochaine ? 

 

Si les jeunes semblent absents du débat politique, ils n’ont cessé d’occuper l’espace médiatique durant ces dernières années. A l’instar du mouvement planétaire, Fridays for future, qui lutte contre le réchauffement climatique, les jeunes se mobilisent. Qu’en est-il donc de l’engagement de la jeunesse américaine ? 

 

C’est animées de toutes ces questions, l’élection présidentielle se profilant à l’horizon, que nous sommes parties à la rencontre de jeunes engagés dans de nombreuses causes, afin de recueillir leur témoignage et prendre connaissance du rôle qu’ils jouent dans l’avenir du pays. 

Manuela Ibounda

QUE RETENIR DU PREMIER MANDAT DE DONALD TRUMP?

"Nous avons désormais l'économie la plus florissante du monde." C’est en ces mots que le locataire de la Maison-Blanche faisait en 2018 le bilan économique de la moitié de son mandat. L’économie américaine se porte-t-elle réellement mieux depuis que Donald Trump est président du pays ? 

 

C’est ce que révèlent en tout cas les indicateurs économiques. Le taux de chômage n’a cessé de décroître en 2019 pour atteindre 3,5 %, son plus bas niveau depuis 1969. La croissance de la production de richesse du pays, le PIB, restait quant à elle très solide (2,3% pour l’année 2019). 

 

Un bilan très positif donc, mais complètement remis en question par la pandémie mondiale que traverse actuellement le monde entier. Les conséquences de la crise sanitaire font des ravages, l’économie américaine étant plutôt à terre. Industrie, commerce, services… Tous les secteurs sont impactés par le Covid-19. À ce stade, les États-Unis enregistrent près de 26 millions de chômeurs. 

 

Le bilan présidentiel ne s’arrête pas là. Ces quatre dernières années ont aussi été marquées par des décisions politiques fortes. Comme promis lors de sa campagne présidentielle, le président américain annonçait ainsi, quelques mois après son élection, le retrait de son pays des accords de Paris sur le climat signé par son prédécesseur, en 2015. Deuxième pays émetteur de gaz à effet de serre après la Chine, ce retrait est lourd de symbolique et de conséquences.

 

En matière de politique d'immigration, Donald Trump a là aussi fait en sorte de tenir ses promesses électorales. Un an après son élection, il signe un premier décret interdisant l’entrée sur le sol américain de tout réfugié et ressortissant de sept pays musulmans. Son voeu de construction d’un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique est lui aussi exaucé.

 

Le président américain n’a cessé de faire parler de lui au plan diplomatique. Beaucoup d’échecs et de malentendus auprès de ses homologues. Entre dérapages sur Twitter et sorties controversées, le locataire de la Maison-Blanche ne se fait pas que des amis. Un tempérament, des actes et des positions qui ont bien failli lui coûter sa présidence. 

 

En effet, la fin de son mandat reste également marquée par le processus de destitution lancé à son encontre par ses opposants politiques en décembre 2019. Ces derniers lui reprochaient d’avoir essayé de forcer l’Ukraine à salir son possible adversaire à la présidentielle, Joe Biden, notamment en gelant une aide militaire cruciale pour ce pays en guerre. Une mise en accusation supplémentaire finalement avortée en février dernier. Donald Trump est finalement acquitté. 

Manuela Ibounda

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